PAROLES D’ENFANTS

Qu’est-ce qu’un tonton say-say :

« Quand les filles passent dans la rue, il les appelle dans sa maison » ; « quand le maitre dit aux élèves rester pour balayer dans la classe pour les violer ensuite » ; « les filles qui dorment dans la chambre des hommes » ; «C’est ce que fait cet homme qui est près de l’école et qui montre chaque jour son sexe aux filles surtout » ; ce sont les parents qui abusent de leurs enfants » ; « un homme qui donne de l’argent aux petits enfants et les violent », « c’est une personne malade de sexe », « c’est un homme qui viole les enfants », « ce sont des personnes prisonnières de leurs désirs sexuels », « quelqu’un qui abuse des enfants ». « C’est un homme qui viole les enfants » « c’est un pédophile » « c’est un homme qui demande aux enfants de venir balayer sa chambre quand ils viennent il les viole » ; « Les hommes qui violent les filles » ; « les hommes riches qui caressent les seins des filles » ; «Un homme qui donne de l’argent aux petites enfants et les violent » ; « « quelqu’un qui fait mal aux enfants » ; « quelqu’un qui donne des habits sexy aux enfants »

résultats des focus groupes
  • Les enfants ont bien conscience des conséquences psychosociales de l’abus sexuel, mais ne sont pas armés pour se défendre.
  • Peu connaissent la véritable définition du terme « abus sexuel » qui est souvent confondu avec d’autres notions telles que l’homosexuali é, la prostitution ou les causes erronées de l’abus sexuel (ex : habillement des filles)
  • Seul le terme « viol » est connu et communément admis par les élèves mais les attouchements sexuels, le harcèle-ment, les tentatives de viol ne sont pas considérés comme de l’abus sexuels.
  • Selon la majorité des élèves, la responsabilité de l’abus sexuel est imputé à la victime
  • La majorité des élèves pensent que les filles sont plus vulnérables face à l’abus sexuel que les garçons
  • La plupart des informations sur cette question de l’abus sexuels leur proviennent des médias et de la radio, plus ra-rement de la cellule familiale ou de l’école
  • L’ensemble des filles considèrent que la réaction de la famille serait négative en cas d’abus sexuel
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