Affiches exposition Atelier de fin de projet

ABUS SEXUELS,

CE QUE LES ENFANTS EN PENSENT ! Extrait des focus group organisés aux parcelles assainies et à pikine en milieu scolaire dans le cadre du 10ème fed

Nos principaux objectifs

• Recueillir les perceptions des enfants sur la question des abus sexuels
• Faire des enfants les acteurs de leur propre protection

533 enfants rencontrés

Aux Parcelles Aissainies, le public visé étaient des èléves âgés de 7 à 16 ans. Au total, 233 élèves ont été rencontrés.
A Pikine, le public visé était des enfants âgés de 13 à 15 ans. Au total, 300 enfants ont été rencontrés.

Méthodologie

Support livret de prévention : Attention Tonton Say Says
Un questionnaire de 8 questions portant sur les abus sexuels + Une question secrète
Effectif par groupe : 10-13 enfants par groupe de même sexe

PAROLES D'ENFANTS

Qu’est-ce qu’un tonton say-say :

« Quand les filles passent dans la rue, il les appelle dans sa maison » ; « quand le maitre dit aux élèves rester pour balayer dans la classe pour les violer ensuite » ; « les filles qui dorment dans la chambre des hommes » ; «C’est ce que fait cet homme qui est près de l’école et qui montre chaque jour son sexe aux filles surtout » ; ce sont les parents qui abusent de leurs enfants » ; « un homme qui donne de l’argent aux petits enfants et les violent », « c’est une personne malade de sexe », « c’est un homme qui viole les enfants », « ce sont des personnes prisonnières de leurs désirs sexuels », « quelqu’un qui abuse des enfants ». « C’est un homme qui viole les enfants » « c’est un pédophile » « c’est un homme qui demande aux enfants de venir balayer sa chambre quand ils viennent il les viole » ; « Les hommes qui violent les filles » ; « les hommes riches qui caressent les seins des filles » ; «Un homme qui donne de l’argent aux petites enfants et les violent » ; « « quelqu’un qui fait mal aux enfants » ; « quelqu’un qui donne des habits sexy aux enfants »

résultats des focus groupes
  • Les enfants ont bien conscience des conséquences psychosociales de l’abus sexuel, mais ne sont pas armés pour se défendre.
  • Peu connaissent la véritable définition du terme « abus sexuel » qui est souvent confondu avec d’autres notions telles que l’homosexuali é, la prostitution ou les causes erronées de l’abus sexuel (ex : habillement des filles)
  • Seul le terme « viol » est connu et communément admis par les élèves mais les attouchements sexuels, le harcèle-ment, les tentatives de viol ne sont pas considérés comme de l’abus sexuels.
  • Selon la majorité des élèves, la responsabilité de l’abus sexuel est imputé à la victime
  • La majorité des élèves pensent que les filles sont plus vulnérables face à l’abus sexuel que les garçons
  • La plupart des informations sur cette question de l’abus sexuels leur proviennent des médias et de la radio, plus ra-rement de la cellule familiale ou de l’école
  • L’ensemble des filles considèrent que la réaction de la famille serait négative en cas d’abus sexuel

URGENCES

Première urgence pour le ministère de l’éducation nationale

Réaliser une étude sur les perceptions et représentations de l’abus sexuel chez
les enfants d’âge scolaire

Former les enfants à l’usage de internet
« Les parents même », « les maitres d’école », « les maitres coraniques », « les grands frères qui abusent de leurs propres frères et sœurs ».
Troisième urgence pour le ministère de l’éducation nationale

Sensibiliser et former les enseignants sur les facteurs de risques, la détection des signes évocteurs d’abus
sexuels et les premiers réflexes à avoir

Ensemble autour de la question de L’ ABUS SEXUELS

Prévention des abus sexuels auprès des communautés d’adultes par les conférences communautaires de consensus (ccc)

Le concept des Conférences Communautaires de consensus
  1. Parvenir à un consensus en termes d’attitude et de comportement afin que l’ensemble de
    la communauté partage le même regard et les mêmes préoccupations sur la problématique
    des abus sexuels
  2. Impliquer et fédérer les différents segments sociaux à des fins de reconnaitre l’ampleur,
    d’identifier les facteurs de risque dans l’environnement, de chercher des solutions communes
    pour prévenir le phénomène
  3. Organiser des solidarités et une démarche pour accompagner les femmes et enfants victimes
    d’abus sexuels
  4. Faire connaître aux populations les services offerts aux victimes (juridique, médical, psychologique
    et social)
Les CCC, une approche pluridisciplinaire pour donner une information claire aux populations :

• Approche psychologique : animée par le CEGID
• Approche juridique : animée par les partenaires locaux (Maisons de justice, AJS ou Bureau de l’Assistance Judiciaire du
Tribunal Régional Hors Classe)

Troisième urgence pour le ministère de l’éducation nationale

Sensibiliser et former les enseignants sur les facteurs de risques, la détection des signes évocteurs d’abus
sexuels et les premiers réflexes à avoir

Fatou, 15 ans violée

par son beau-frère depuis ses 8 huit ans et dessaisie de son drame au profit des intérêts familiaux.

Âgée de 15 ans, Fatou est abusée par son beau-frère depuis ses 8 ans. Après qu’il ait été au courant qu’elle avait parlé à son enseignante, il abusa d’elle, à nouveau. Un soir, il est venu l’a chercher alors qu’elle dormait dans la chambre de sa soeur et il l’a traina de force jusqu’au salon pour abuser d’elle. Elle a voulu crier mais il l’a menaça de tuer sa soeur, sa mère et son enseignante.
Fatou en veut à ses parents. Depuis qu’ils sont au courant, ils ont décidé qu’elle devait continuer à vivre chez son bourreau pour éviter le regard des autres et préserver le mariage de sa sœur.
Ses droits ont été bafoués au détriment de l’intérêt de la famille.
Mot de sa psychologue
« Il est très difficile pour elle de développer des stratégies d’adaptation au sein de son environnement.
Elle est déprimée et épuisée et n’envisage aucune solution pour l’avenir »
Ce que nous dit Fatou

« Je n’ai plus ma place dans ma famille, ni dans la société. Je veux en finir avec ma vie puisque je ne sers à rien. Je suis fatiguée de me battre depuis toute petite. Je suis lasse, je ne sais plus quoi faire.
J’ai peur qu’il s’en prenne aux personnes qui me sont chères.
Et, je me sens incomprise et je n’ai personne sur qui compter.
Je pense constamment à ce qu’il m’a fait, je fais des cauchemars, j’ai peur de m’endormir»

Anta, 14 ans violée

sur un lit d’hôpital par un infirmier, elle est enceinte

Anta a fait une crise un matin à l’école. Arrivée à l’hôpital, le médecin a prescrit du valium et l’infirmier a doublé la dose. Anta était éveillée mais incapable de bouger, elle sentait l’infirmier sucer ses seins et mettre le doigt dans son sexe.
Quand elle commença à bouger, il lui administra une autre dose et elle s’est endormie. Pendant ce temps, la mère était assise devant la porte sans savoir ce qu’il se passait. L’infirmier est sorti pour fumer une cigarette et indiqua à la mère
que sa fille était entrain de récupérer, il refuse qu’elle aille voir sa fille prétextant de ne pas la déranger. Suite à l’agression, Anta apprit qu’elle était enceinte.

Anta

« Je ne veux plus retourner dans mon quartier. J’ai peur des hôpitaux. Je me sens prisonnière, je ne comprends pas la réaction de mes parents. A l’école je suis stigmatisée par
mes camarades de classes car dès qu’elles abordent le thème de la sexualité, je suis indexée et citée en exemple »
Réaction de la famille :
Ils sont jusqu’à présent traumatisés par les faits et ne souhaitent plus que leur fille sorte de la maison. Elle est surprotégée ce qui entraine des tensions entre mère et fille parce
qu’Anta se sent incomprise et emprisonnée dans la maison.
Mot de sa psychologue
« Il est très difficile pour elle de développer des stratégies d’adaptation au sein de son environnement.
Elle est déprimée et épuisée et n’envisage aucune solution pour l’avenir »
Réaction du personnel de santé
Pendant la consultation pour l’établissement de son certificat médical, le personnel de santé a tenté de dissuader Anta par des menaces, en voulant l’obliger à dire qu’elle a été
violée par une autre personne. Le personnel lui indiqua qu’elle aurait des problèmes si elle révélait que le viol a eu lieu dans la structure.

Un dispositif pour répondre à l’urgence de l’abus sexuel

Appui technique à la mise en place d’un dispositif d’urgence d’accompagnemet des victimes d’abus sexuels et de maltraitance aux Parcelles Assainies

Avec l’appui technique du CEGID, un dispositif d’urgence d’accompagnement des victimes d’abus sexuels a été mis en place aux Parcelles Assainies en étroite collaboration la maison de justice des Parcelles Assainies et la municipalité

TROIS ETAPES :

ETAPE 1

Une Conférence Communautaire de Consensus sur les abus sexuels a été organisée afin de sensibiliser les différents segments sociaux sur les facteurs de risque.

ETAPE 2

A la suite de cette conférence une démarche plus opérationnelle a été entreprise afin de mettre en place un dispositif d’accompagnement des enfants victimes d’abus sexuels aux Parcelles Assainies réunissant les acteurs clés de l’accompagnement de l’enfant. C’est dans ce cadre qu’une série de réunion a été organisée afin d’aboutir à la mise en place du dispositif. Les réunions s’inscrivaient dans un esprit participatif où il s’agissait d’identifier et de s’accorder sur le rôle de chaque acteur au sein du dispositif.

ETAPE 3

Le 10 octobre 2014 une cérémonie d’inauguration regroupant tous les segments sociaux a été organisée à la mairie des Parcelles Assainies.

Comment sont accompagnés les enfants victimes d’abus sexuel au CEGID ?

Première étape de l’accompagnement psychosocial :

Au sein des observatoires, un secours psychosocial d’urgence est fourni par les chargées d’accueil et d’accompagnement des victimes (accueillir, rassurer, orienter, accompagner dans les démarches ; appui aux soins médicaux et judiciaires) suivant leurs besoins identifiés.
Le counselling est privilégié dans cette approche pour une meilleure considération des besoins de l’individu future. L’orientation s’effectue suivant les désirs exprimés par le bénéficiaire et n’est en aucune façon directive.

Deuxième étape : Accompagnement psychologique

Au plan psychologique, une prise en charge thérapeutique de la victime et de sa famille est réalisée pour l’aider à surmonter ces divers traumatismes, sa souffrance et une médiation familiale à des fins de mobiliser les ressources du milieu qui peuvent contribuer à sa réhabilitation et améliorer son bien être psychologique et social. Le CEGID prend en charge les divers traumatismes issus de l’agression, travaille sur le lien familial déstructuré par la révélation, les conséquences qui font suites à l’agression : grossesses précoces, stigmatisation, rupture scolaire, maladie… L’abus sexuel perturbe la trajectoire de vie de l’enfant, affecte l’organisation sociale, économique de l’environnement. Le CEGID tente de restaurer les acquis de l’enfant, son identité, le faire retrouver sa place au sein de sa communauté, de sa famille, restaurer sa trajectoire ou bâtir un nouveau projet social et économique. Les psychologues font de la psychoéducation à des fins d’amener la victime et sa famille à comprendre et à prévenir et se préparer aux troubles d’ordre post-traumatiques qui peuvent survenir.

Troisième étape : La réhabilitation sociale des victimes, UNE URGENCE !
La phase initiale des observatoires a démontré que les victimes, au-delà d’un suivi psychologique et d’un suivi au niveau médical ou judiciaire, ont une faible estime d’elles-mêmes et sont souvent victime de stigmatisation lors du retour en famille. Les équipes travaillent avec les victimes et leurs familles à l’élaboration d’un projet de vie de l’enfant sur le court de terme.
Par exemple : encourager les familles à l’usage des rites thérapeutiques traditionnelles disponibles dans la culture qui peuvent atténuer les souffrances et réintégrer l’enfant dans la communauté,des appuis pour réintégrer le système éducatif formalisé ou un centre d’apprentissage professionnel. Dans le contexte de cette réhabilitation sociale, le CEGID insiste sur des modèles de thérapies brèves qui puissent permettent à la victime par elle- même à atténuer ses angoisses, les peurs qui peuvent l’envahir par moment.
Si nous disposons de moyens financiers, des SORTIES RECREATIVES sont organisées une fois par mois pour permettre aux enfants de développer leur créativité. Avec les enfants, nous sommes allés faire des activités danse et théâtre à Toubab Dialaw avec la Comédienne Patricia GOMIS

Message d’une victime après une sortie récréative

« La rencontre avec les autres victimes m’a beaucoup aidé à accepter ce qui m’est arrivé car je me sens seule et incomprise mais aussi ça m’a beaucoup attristé de voir ces enfants innocents, traumatisés a jamais. Cela a développé en moi un sentiment nouveau celui d’apporter mon soutien, ma présence à ces petits. C’est pourquoi je te demande si je pourrais venir vous aider si possible. Je sais que je n’ai aucune expérience mais une bonne volonté. Je ne demande pas à être payé ou quoique ce soit. Je veux seulement apporter une main de plus. Et du coup je pourrais m’occuper un peu, sortir de cette prison qui chaque jour qui passe à son lot de dénigrement et de paroles outrageants a vrai dire je ne peux plus supporter tout ça. Je sais lire et écrire si je peux vous aider n’hésiter à me contacter. Merci d’être la!»

Drames d’enfants

, un film documenta ire bouleversant sur le vecu des enfants victimes d’abus sexuels au senegal

Crée en 2010 en partenariat avec l’Association des Femmes Cinéastes du Sénégal.
Témoignages des enfants victimes et familles reçues au CEGID.
Le film Drames d’enfants est diffusé dans toutes les activités de prévention et de formation.

Réactions des femmes avocates à la suite de la diffusion
  •  « J’éprouve de la tristesse et de la colère »
  • « Je ressens de l’amertume, c’est révoltant »
  •  « J’ai un sentiment de dégout par rapport à des personnes qui sont censées être des proches »
  • « J’éprouve beaucoup de souffrances, on s’imagine la souffrance vécue par les enfants et j’ai de la désolation pour les parents qui confient les enfants à d’autres »
  • Je suis meurtrie et indignée. Je ne vois pas pour quelle raison on doit laisser les grossesses aller jusqu’au bout. On devrait pouvoir interrompre ces grossesses. C’est grave pour l’enfant. Est-ce qu’elle pourra avoir d’autres enfants ? Est-ce qu’elle pourra évoluer dans son mariage normalement ? »
  •  « C’est révoltant. J’ai un ouragan dans mon cœur. Je suis pour l’IVG dans de tels cas. Je voudrais qu’on discute des solutions pour mettre en place. Vous avez fait un travail colossal et je voudrais qu’on apporte notre soutien. »
  •  « C’est révoltant et insoutenable. Il doit arriver des moments où l’on autorise l’IVG. La souffrance va au-delà de la majorité. Cela peut expliquer pourquoi la jeune mère veut mettre fin à la vie de l’enfant. Il faut faire un suivi psychologique. »
  • « Il m’est très difficile de trouver les mots pour exprimer ce que je ressens »
Réactions des policiers et gendarmes
  •  « Ce qu’on voit à Touba est pire que ce qu’on voit dans le film (…) »
  •  Douleur et inquiétudes en tant que parents et responsables dans la société. Est-ce que nos enfants ne sont pas victimes alors que nous sommes loin ? Qu’est-ce que vivent mes enfants, je suis dans l’ignorance ! »
  • « Le phénomène est complexe, actuel et les gens sont impuissants. J’ai été choqué, cela se déroule dans les maisons. C’est rare que cela se passe à l’extérieur »
  •  « Je ressens de l’émotion, de l’indignation, cela fait mal pour un parent surtout si l’auteur a été l’ascendant de la victime »
  • « Cela fait très mal, il y a échec des puissances publiques »
  •  « Comment les adultes peuvent-ils s’en prendre à des enfants ? »
  •  « Je ressens un sentiment de pitié, je ne voudrais pas que ma fille soit abusée sexuellement »
  •  « Cela est dur de voir un enfant de moins de 10 ans abusé sexuellement »
  •  « Je suis dépassée, je ne sais pas comment m’en sortir si j’étais à leur place
  •  « Sentiment de peur, je suis père de famille et je n’ai que des filles et nous n’avons pas le temps de nous consacrer aux familles

LE MONDE DE LA JUSTICE

FORME, INFORME, S’EXPRIME

Au-delà du droit, la prise en compte des victimes !

14 août 2014
Les femmes avocates du barreau du Sénégal à la rencontre du CEGID en partenariat avec la coopération française et la collaboration de l’Ordre des avocats
Objectif général :
Renforcer les capacités de 15 femmes avocats à l’audition du mineur victime d’abus sexuel
Objectifs spécifiques :

  • Améliorer la défense juridique des enfants victimes d’abus sexuels
  •  Disposer d’avocates « Amis des enfants » au sein du BAJ qui seront actionnés par le CEGID pour la défense des enfants
    victimes

Extraits des réactions des avocates :

  •  « Je suis meurtrie et indignée. Je ne vois pas pour quelle raison on doit laisser les grossesses aller jusqu’au bout. On devrait pouvoir interrompre ces grossesses. C’est grave pour l’enfant. Est-ce qu’elle pourra avoir d’autres enfants ? Est-ce qu’elle pourra évoluer dans son mariage normalement ?
  •  « J’ai un ouragan dans mon coeur. Je suis pour l’IVG dans de tels cas. Je voudrais qu’on discute des solutions pour mettre en place. Vous avez fait un travail colossal et je voudrais qu’on apporte notre soutien. »
  •  Sur la question de l’éthique dans le cadre des débats lors d’une audience d’un enfant victime d’abus sexuel :
  •  « Le juge doit veiller à ce que les parents ne soient pas agressés. Il s’agit d’une question de conscience. »
  •  « Il y a cette influence de la religion qui fait qu’on ne reconnait pas la victime »
  •  « Le magistrat, l’avocate, la femme, l’homme : c’est le reflet de la société dans laquelle il vit. On ne peut pas demander à
    l’avocat plus que ce qu’ils sont. Il faut rééduquer et revenir à nos valeurs. »

19 AU 23 JUILLET 2014
Formation des femmes juristes de l’Association des Juristes Sénégalaise en partenariat avec le CEGID.
Objectifs de la formation :
Initier les consultantes des boutiques de droit aux techniques d’entretien, de counseling et d’accueil des victimes.
Cibles : 20 juristes écoutantes des boutiques de droit
Durée : 5 jours
Ce que la formation leur a apporté :

  •  « Je vais changer mon comportement envers les victimes. Je vais mieux les accueillir et les écouter ».
  •  « C’était une thérapie pour moi et pour nous toutes. Nous sommes sorties différentes.. Je porte un regard différent sur
    l’autre. Dans le cadre de ma famille, je pourrais apporter beaucoup de choses. »
  •  « Je suis une autre personne. Je n’avais jamais appris cela. Pourquoi cette formation n’est faite qu’aux consultantes ? Tous les membres de l’AJS devraient être formés. C’est important car ils interviennent dans des situations où le risque est plus élevé (…)»
  •  « (…). Nous faisions beaucoup d’erreurs avant. Nous allons nous améliorer »
  •  « La personne qui vient nous voir n’a pas moins de valeurs que nous, mais qu’elle avait les ressources anéanties. On aura d’autres comportements face à eux »
  •  « (…) Ce qui m’a le plus frappé est la notion de violence. On ne prenait pas en compte à l’université les conséquences pour une personne. Quand je voyais une victime, je me disais que c’est une personne qui n’a pas confiance en elle et que c’est pour cela qu’elle subissait cela. Maintenant, je comprends que la violence peut entamer les ressources d’une personne. » .
  •  « J’étais en train de juger quand une personne restait dans une situation de violence.
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